Chapitre 3 (la doublure)

Publié le par Aphrodite

Chapitre 3 : Jeux dangereux

 

Il me regarda et remit une mèche de mes cheveux en place. Je fermais les yeux tant son geste était agréable et tant ça faisait longtemps que je n’avais pas eu de gestes d’affections.

 

- Tu aime ? Me demanda-t-il d’une voix douce.

- Euh…

- Je veux dire… la musique ? Tu aime ?

- Ah ! Oui ! C’est parfait !

 

C’est parfait ? N’importe quoi… S’il continuait sur ce terrain la, d’ici quelques minutes, il pourrait bien faire ce qu’il voudrait que je dirais toujours que c’est parfait. Le moteur était en route mais nous n’avancions pas ! Nous étions subjugués l’un par l’autre et nos gestes et paroles devenaient de plus en plus maladroites. Une chose est sûre, la soirée n’était pas terminée, au contraire, elle ne faisait que commencer.

 

- Je te ramène chez toi ?

- Et bien, oui, volontiers !

- Tu n’as pas froid ?

- Non ça va, merci !

 

Le seul son de sa voix suffisait à me réchauffer. Il esquissa un sourire qui me fit totalement chaviré le cœur. Heureusement que j’étais assise car mes jambes n’auraient pas supporté le choc et auraient succombées totalement à son charme. Il commença à rouler…

 

- Alors tu fais quoi comme métier ? m’interrogea-t-il.

- Je suis secrétaire. Et toi ?

- Je suis photographe…

- Oh ! C’est sympas ça… et tu photographie quoi exactement ?

- Je fais des photos de charme exclusivement féminines.

 

Ce qu’il venait de dire ne faisait qu’ajouter de l’huile sur le feu qui était en train d’embraser tout mon corps… La seule pensée qu’il puisse lire en moi me rendit toute rouge. Mais je ne pouvais le nier, cet homme était en train de me rendre folle. Mon cœur battait si fort sous ma poitrine et j’avais le souffle court.

 

- On est arrivés… enfin… tu es arrivée !

 

J’hésitais à lui demander de monter avec moi pour lui offrir un verre ou bien le laisser repartir. J’avais si peur qu’il ne veuille pas monter et passer un peu de temps avec moi… Mais rien ne pu m’arrêter ce soir là et je lui posais la question fatale, pleine de sous entendus, en cette soirée magique.

 

- Tu veux monter, boire un verre ?

- Non désolé…

 

Mon sang ne fit qu’un tour. Je prenais mon sac et descendais de la voiture en faisant attention de ne pas trébucher, pour ne pas me rendre plus ridicule que je ne l’étais déjà…

 

- Attendez !

- Quoi ? J’ai oublié quelque chose ?

- Vous savez… j’ai dit que je ne voulais pas boire un verre mais… Je veux beaucoup plus que ça…

 

Mon cœur s’emballait et mes pensées s’emmêlèrent au point de ne plus pouvoir réfléchir correctement à ce que j’allais dire. Je pris sa main et l’attirais vers moi en une étreinte très… serrée. Il posa son front sur le mien et son doux parfum enivra tout mon être. Nous montâmes dans les escaliers presque en courant, comme des enfants. Une fois arrivés devant la porte, je cherchais la clef de la porte dans mon sac à main qui était bien trop encombré à ce moment la. Enfin, je trouvais la clef, ouvrais la porte et nous entrâmes main dans la main. Puis il lâcha ma main l’espace d’un instant afin de fermer la porte derrière nous. Lorsqu’il se retourna vers moi, mes jambes tremblaient et mon souffle se faisait de plus en plus court. Il s’approcha de moi tout doucement et lorsqu’il arriva devant moi il passa ses mains autour de mon visage et l’approcha du sien. Ses lèvres, plus douces que je ne les aurais jamais imaginées, vinrent se poser sur les miennes.

C’est alors que l’incendie qu’il avait ouvert dans mon cœur se propagea partout dans mon corps et plus rien ne pouvait m’arrêter. Ses mains descendaient lentement le long de mon corps pour s’arrêter sur mes hanches et ce fut moi qui le prit par le visage pour lui donner un baiser aussi enflammé que je l’étais à cet instant. Ses yeux se plongèrent dans les miens et nous étions alors, complètement connectés l’un à l’autre. Les choses se précipitèrent lorsqu’il me prit alors sous les fesses pour me resserrer contre lui tout en soulevant ma jupe, qui n’avait d’ailleurs pas besoin de l’être beaucoup, pour que je lui sois complètement offerte. J’enroulais mes jambes autour de son torse musclé et tout en me tenant, je lui enlevais un à un les boutons de sa chemise lorsqu’il me susurra à l’oreille « tu es magnifique Juliette »…

Enzo me porta jusqu’au lit et me posa aussi doucement qu’il le pu. Devant mes yeux admiratifs de son magnifique corps d’apollon, il enleva sa chemise et la jeta derrière lui. Le désir montait de plus en plus et n’avait l’air de n’avoir aucunes limites, autres que le plaisir et la jouissance.

J’étais alors sur le dos lorsqu’il me demanda de me retourner sur le ventre. J’aurais fait n’importe quoi tant son charme, sa voix, son corps, tout en lui me chavirait complètement. Il se posa sur le lit, ses jambes autour de mon fessier et il dégagea mes cheveux de mon dos pour retirer délicatement la fermeture éclair de ma robe. Il se relevait alors en prenant ma main et je le suivi sans même me poser de questions.

 

- Ou est ta salle de bain ma belle ?

- A droite, lui répondis-je d’une voix totalement envoutée par sa sensualité.

 

Il enleva sur chacune de mes épaules les bretelles de ma robe, me laissant alors en sous vêtements. Il m’examina de haut en bas et son sourire en disais long sur sa satisfaction.

 

- Tu es encore plus belle que je ne l’avais imaginé.

- Merci, tu es très… attirant, toi aussi.

 

Il ne put s’empêcher de me reprendre par la taille et me monta à sa hauteur afin que j’enroule une nouvelle fois mes jambes autour de lui et il me porta alors jusqu’à la douche. Je m’empressais de mettre l’eau en route et c’est alors qu’il dépassa tous mes fantasmes. Il me plaqua fermement contre lui, et me coinça contre le mur de la douche. M’embrassant sur la bouche puis dans le cou pour mieux remonter sur la bouche. Il fit le contour de mes lèvres avec sa langue et je décidais de me libérer de ses bras pour lui enlever son jean qui était trempé. Il portait un boxer blanc assez moulant pour laisser apparaître son sexe plus prêt que jamais à assouvir mes envies et les siennes par la même occasion. Il se rapprochait de moi et enleva ma culotte, crème en dentelle aussi doucement qu’il le pouvait et resserra son étreinte au plus prêt. M’embrassant alors longuement dans le cou et remontant jusqu’au lobe de mon oreille pour le mordiller doucement, j’avais l’impression qu’il cherchait à me rendre folle. Et il réussissait à merveille sa mission.

Je touchais à mon tour son entrejambe, le caressant doucement de bas en haut pour remonter sur son boxer et suivre le dessin de son sexe. Il enleva alors son boxer, prit en main son engin et chercha lentement l’entrée de mon intimité. Lorsqu’il la trouva, il entra doucement jusqu’à aller au plus profond de moi-même et c’est alors que j’étouffais un soupir de jouissance, que lui, par contre, ne cacha pas. Nous laissions alors nos corps s’exprimer le plus librement possible en quelque va et vient les plus agréables du monde. Je jouissais alors sans retenue, accroissant son plaisir et son envie de me faire monter au septième ciel. Nous atteignions alors les sommets de notre plaisir mais il ne desserra pas son étreinte. Nous restâmes alors l’un dans l’autre durant quelques instants et je sentis son intimité sortir doucement. Je me libérais alors de son étreinte et pris la pomme de douche pour me rafraichir de cette tension sexuelle qui avait envahit mon corps.

 

- Tu as été époustouflante Juliette.

- Merci Enzo mais tu as été génial toi aussi.

 

Il m’embrassa alors un long moment, laissant sa langue explorer ma bouche encore brulante de passion. Lorsque des coups à ma porte venaient arrêter notre douce ambiance harmonieuse.

 

- Tu attends quelqu’un ?

- Bien sur que non ! tu as vu l’heure ?

 

Je sortais de la douche, mis un peignoir et enroulais une serviette autour de mes cheveux.

 

- Prends ton temps, je reviens tout de suite.

 

Je me précipitais vers la porte, car les coups pleuvaient sur celle-ci et je ne voulais pas avoir de problèmes avec les voisins. J’ouvrais la porte et y trouvais… Alicia ! Alicia ?

 

 

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Publié dans La doublure

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